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Paul Souviron
Supercellulaire III

Lauréat du LaboHO#10

Sur le modèle des décors emprunté au zoo, Paul Souviron questionne notre rapport de plus en plus distancié à notre animalité. Il interroge la façon dont nous nous efforçons à aménager la nature dont nous faisons partie, dans des espaces dont elle a été chassée au point de disparaitre. Son travail place le spectateur dans une situation ambiguë où l’interaction laisse place à la frustration et annonce le règne de l’artifice.

L’installation est comme un prototype de  ZOO nouvelle génération.  Hygiéniste, il  évacue le vivant pour n’en garder qu’une forme idéalisée. Une sorte de kitsch futuriste. Il reprend les codes formels classiques de la volière (cage, copeaux, branches d’arbre…) mais les animaux dont le dispositif entier est destiné, sont remplacés par leurs avatars filmés. Les volatiles se retrouvent ainsi doublement enfermés.  Les écrans sont placés dans l’espace à l’extrémité de prothèses de branches en métal, prolongeant là aussi le vivant fraichement coupé.

www.paulsouviron.net