Exposition du 14 au 29 avril 2017
Pour son intervention à la galerie HO, l'artiste propose une autre pièce, une pièce en plus, une pièce à la surface inconnue, un étage qui se serait perdu en route, un peu de travers, beaucoup. Un parquet plongeant dans le sol qui nous offre un nouveau point de vue et nous invite à pratiquer l'espace autrement. "Sur le lieu d’exposition, la recherche que j’engage, est un travail de construction, d’installation in situ, de sculpture. L’intérieur domestique, la maison, l’architecture et les formes qui leurs sont propres, meublent mes espaces dans un élan d’économie. Le revêtement mural et la prégnance des motifs privilégient le souvenir visuel et permettent aux assemblages de se fondre dans le décor à la recherche d’un confort dans l’étonnement. L’échelle 1 propose aux interventions de s’agripper au réel tout en rasant les murs sur la pointe des pieds. Pour l'espace de l'histoire de l'oeil, la réflexion s’est faite en plusieurs temps. Il y a eu le constat des différence de niveaux. Une sensation de toujours monter. Dans la réalité, lorsque l’on traverse le lieu, il y a d’abord une petite marche à l’entrée, ensuite 2-3 marches au niveau du comptoir, puis une petite qui descend pour passer à la véranda et enfin un rebord de porte-fenêtre coulissante pour atteindre la cour. Il se passe des choses au niveau de nos pieds : des entraves. La proposition fut donc d’accentuer ces dfférences de niveaux, en en ajoutant un. Faire un plancher flottant. Un étage au mauvais niveau. Comme une image décalée sur une pellicule. Comme un ascenseur arrêté entre deux étages. Il s’agit de mettre l’accent sur des poésies de l’espace comme si l’architecture prenait des libertés."